Discutant la réalité des hommes pourvus d’une queue analogue à celle des animaux, M. Schwarz (Munch. Med. Woch n° 17) cite le cas d’un enfant né avec une queue de cinq centimètres et demi de longueur et dont le diamètre, à l’endroit le plus large, était d’un bon centimètre. Il existait un étranglement à la base de cet appendice et, de même, un autre à l’extrémité. La sensation que l’on éprouvait en touchant cette queue était celle d’un corps mou et flasque.
Lorsqu’on l’eut enlevée, cette queue fut examinée microscopiquement et on la trouva parcourue à son centre d’une artère assez volumineuse. Le tissu qui la composait était en grande partie du tissu adipeux. La surface extérieure était recouverte d’une abondante couche de cheveux. L’enfant étant mort deux mois plus tard, d’une arthrite suppurée du genou, l’autopsie démontra que la colonne vertébrale ne présentait aucune anomalie et que la queue en question n’avait, en somme, aucun rapport avec elle.
(La Clinique de Montréal, 1912)
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