L’ORGANISATION mondiale de la santé (OMS) a annoncé qu’une Indonésienne a transmis le virus H5N1 à ses proches. Cependant, le virus n’a pas subi de mutation qualifiée de «dangereuse» par les experts de l’Organisation.
Il s’agit de la première confirmation d’une transmission humaine du virus H5N1, avec apparition de la maladie, attestée formellement par des tests de laboratoire. Les experts sont parvenus à cette conclusion à partir de l’analyse d’une famille du district de Karo (nord de Sumatra), dont sept membres sont morts en mai.
La première femme a été atteinte et a contaminé les proches qui se sont occupés d’elle dans la même pièce. Il s’agit d’une «contamination interhumaine limitée et non prolongée», selon l’OMS.
La chaîne de transmission a été découverte grâce à une faible modification génétique du virus, mise en évidence sur les souches provenant de deux des victimes. Cependant, il n’a pas été constaté d’évolution dans la mutation du virus qui en changerait la transmissibilité.
Jamais une mutation du H5N1 susceptible de déclencher une pandémie n’a été constatée, même s’il y a déjà eu une demi-douzaine de cas suspects de transmission directe interhumaine.
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