Suzuki SV 650 S : la facilité

Publié le 29/01/2001

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Moto

C 'EST une invitation au jeu que de prendre le guidon d'une SV 650 S. Fine, légère, maniable... à un point tel qu'on l'oublie presque en roulant. Cette Suzuki est de ces motos qui, d'emblée, séduisent, parce qu'on s'y sent bien, qu'elle est rassurante et agréable à piloter.

C'est sûr, l'inspiration Ducati est présente. Que ce soit par le cadre en tubes, les yeux en amande (inspiration de la célébrissime 916), la position sport et le bicylindre. Les sensations aussi évoquent les italiennes : vibrations, sonorité, réactions moteur. Mais la comparaison s'arrête là. Ducati, c'est le pilotage, la SV 650 S, le jeu.
Au premier contact, on cherche immédiatement à apprécier la maniabilité tant elle est présente. Se faufiler en ville, pencher à petite vitesse, demi-tours... tout y passe. Puis on se prend au jeu et on tâte des gaz. La Suzuki suit bien le rythme imposé. Le pilote, quant à lui, se sent en confiance par la tenue de route ou de cap et le freinage. La route défile à bon train !
Mais le motard est parfois un grand enfant. Combien de temps un pilote expérimenté prendra-t-il avant de se lasser du jouet ? Difficile à dire. Car la position, un peu sur les poignets, peut se révéler usante, les plus de 1,80 m sont à l'étroit et la SV 650 S n'est pas une grande routière. Il s'agit peut-être là de la faiblesse de ce type de machine. Il s'agit aussi de sa force, parce qu'elle constitue un idéal pour le débutant. Facile et vite prise en main, elle permet de progresser sans risques supplémentaires, de commencer à « attaquer », elle sait pardonner quelques erreurs et autorise des étapes moyennes avec un passager.

Quelques chiffres :

Bicylindre en V à 90°
645 cm3
70 cv à 9 000 t/mn
169 kg
Hauteur de selle : 805 mm
Prix : 44 990 F
(42 990 F sans tête de fourche)
+
Maniabilité
Freinage
Performances
Prix
-
Position
Inadaptée aux grands gabarits