Les médicaments anti-douleur contenant du DXP (dextropropoxyphène) comme le Di-Antalvic® ne seront plus disponibles sur le marché dans un délai maximum de quinze mois, a indiqué mardi l'agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. L’Afssaps) avait déjà annoncé en juin 2009 le retrait progressif de ces médicaments opiacés, avant le retrait définitif préconisé par l'agence européenne du médicament (EMEA). L'Afssaps n’a jamais été favorable au retrait, mais elle s’aligne sur la Commission Européenne, qui le 14 juin 2010 a demandé le retrait dans l’Union Européenne "dans un délai maximum de 15 mois".
Dès le mois dernier, l'agence française recommandait aux médecins ne plus prescrire ces produits. Elle réitère cette recommandation et ajoute que de nouvelles recommandations sur la prise en charge de la douleur seront disponibles à l’automne, afin de les aider à déterminer la solution alternative la plus adaptée à leur patient.
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