Les bêta-bloquants, les antagonistes calciques et les dérivés nitrés ont une efficacité limitée sur la symptomatologie angineuse et la recherche s’oriente vers de nouvelles classes thérapeutiques. La ranolazine est issue de cette réflexion en proposant un mécanisme d’action inédit sur les canaux sodiques. Ceux-ci sont impliqués dans l’ischémie myocardique en augmentant l’instabilité électrique et les pressions de remplissage ventriculaire gauche. La ranolazine a apporté des preuves cliniques sur 8 129 patients. Quatre essais pivotaux (MARISA, CARISA, ERICA, MERLIN-TIMI 36) ont documenté l’efficacité de la ranolazine dans l’angor. Dans l’étude MARISA (Monotherapy Asessment of Ranolazine in Stable angina), il existe une relation dose/réponse avec la durée de l’exercice physique ainsi qu’avec la période avant la survenue de l’angor et de l’ischémie sur l’ECG. L’étude CARISA montre une amélioration des performances à l’exercice en addition aux anti-angineux (atenolol, amlodipine ou diltiazem). La ranolazine permet aussi la réduction significative des crises angineuses et de la consommation percritique de dérivés nitrés. L’étude ROLE confirme ces données à long terme sur trois ans. Idem pour l’étude MERLIN TIMI-36 qui souligne aussi une diminution des ischémies réfractaires.
Ranexa®, futur anti-angineux
Publié le 11/09/2009
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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