Prendre son pouls, une nouvelle campagne pour sensibiliser au risque d'AVC

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Publié le 13/05/2016

La Fédération nationale France AVC et la Fondation cœur et artères rappellent, à l'occasion de la Journée européenne de l'AVC du 14 mai, le thème de la nouvelle campagne : « La prise de pouls, un geste simple qui peut sauver la vie ».

Tous les Français sont invités à prendre leur pouls afin de dépister une éventuelle fibrillation atriale (FA). Ce trouble du rythme cardiaque qui touche 1 % de la population française, notamment les plus de 65 ans, représente un facteur de risque majeur de l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC). Dans un cas sur 3, le trouble est asymptomatique. « Les personnes souffrant d’une FA ont 5 fois plus de risque de faire un AVC », affirme le Dr François Liard, médecin généraliste. Chaque année, environ 130 000 patients français sont hospitalisés en raison d'un AVC, soit 1 personne toutes les 4 minutes. La mortalité à 30 jours est de 30 % et la mortalité à 1 an est de 50 %.

 

Affiches et vidéo

 

La campagne – organisée avec le soutien de Bayer – vise à mieux sensibiliser le public sur le caractère soudain et imprévisible de l’AVC, ainsi que sur le risque de récidive. Elle se décline sous la forme d’une affiche chez les professionnels de santé, de deux plaquettes informatives téléchargeables sur les sites www.avcvitele15.com et www.faattention.com. Une vidéo pédagogique sur la FA est diffusée sur ces sites et sur les chaînes Viméo et YouTube Bayer France.

 

Des inégalités dans la prise en charge

Selon des données INSEE/DGOS, de fortes disparités existent selon les régions et certaines zones à risque qui mériteraient une attention particulière. « Grâce à la base PMSI, nous avons pu montrer que les 4,7 millions de Français situés à plus de 50 kilomètres d’une unité hospitalière de neurovasculaire (ou stroke center pour AVC ), avaient un risque deux fois plus élevé de faire un accident vasculaire cérébral (15,3/1 000 000 contre 8/1 000 000) », expliquent Jean Marc Macé et Jean de Kervasdoué (CNAM). Même chose pour le nombre de décès dus à un AVC qui était significativement moins élevé à moins 50 km que dans les zones plus éloignées (11,3/1 000 contre 16/1 000).

 


Source : lequotidiendumedecin.fr