Maîtres de stage, professeurs titulaires et associés, maîtres de conférence, chefs de clinique, étudiants et internes... Plus de 1 200 participants sont attendus jeudi 26 et vendredi 27 novembre au parc des expositions de Dijon au 15e congrès du collège national des généralistes enseignants (CNGE).
Le futur DES de médecine générale, les publications internationales de la discipline, le recueil des données en soins primaires figurent parmi les principaux thèmes abordés lors de ce congrès.
Temps fort de la communauté généraliste enseignante, ce rendez-vous permet aux acteurs de la filière universitaire de médecine générale de plancher sur l’actualité scientifique, la pédagogie ou la recherche lors d’ateliers, sessions de communication et tables rondes.
Touraine annonce officiellement son plan anti-déserts
Lors de sa visite aux congressistes, la ministre de la Santé devait officiellement présenter le second volet de son pacte territoire santé visant à lutter contre la désertification médicale, déjà décortiqué lundi par « le Quotidien ».
Plusieurs mesures de ce plan (qui ne comporte que des dispositions incitatives) concernent directement les acteurs de ce congrès. Le ministère de la Santé souhaite par exemple généraliser le stage d’initiation à la médecine générale à tous les étudiants pendant leur 2e cycle d’ici à 2017. Il promet de doubler le nombre de généralistes chefs de clinique (de 80 à 160), et s’engage à labelliser au moins une maison de santé ou un centre de santé universitaire dans chaque département d’ici 2017.
Une filière en sous-effectif chronique
Marisol Touraine dévoilera également à cette occasion les grandes lignes d’un nouveau portail (interactif) d’information et d’accompagnement d’aide à l’installation des jeunes médecins.
Absente remarquée du dernier congrès de la médecine générale en mars dernier, au plus fort de la contestation de son projet de loi de santé, Marisol Touraine était très attendue des enseignants de la spécialité.
Dans un état des lieux récent, le CNGE et le SNEMG (syndicat) déplorent une nouvelle fois le sous-effectif chronique de leur filière universitaire. La médecine générale ne dispose que de 147 enseignants équivalents temps plein (dont 34 professeurs des universités et 13 maîtres de conférences titulaires), soit un enseignant temps plein pour 97 internes ! « Un ratio très éloigné des standards habituels », clament le CNGE et le SNEMG.
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