Permanence des soins : vers l'apaisement ?

Publié le 04/09/2005

Article réservé aux abonnés

1276202134F_Img224098.jpg

EN CETTE rentrée 2005, force est de constater que le dossier de la permanence des soins a sensiblement évolué, même si les détracteurs du système qui se met en place restent nombreux. Dans environ la moitié des départements, le paiement des gardes et des astreintes commence ou a commencé pour les généralistes ; du côté des spécialistes en établissements, les contrats avec l'assurance-maladie qui leur permettent d'obtenir une rémunération pour leur participation à la permanence des soins se multiplient : 296 établissements ont déjà signé un contrat, correspondant à 2 144 médecins spécialistes.
Il demeure cependant des zones d'ombre, notamment pour ce qui concerne la rémunération de la PDS dans les secteurs déficitaires en offre de soins. L'avenant n° 4 à la convention précise sur ce point que des « propositions de mesures spécifiques » seront rapidement examinées. Il faudra patienter un peu : le décret de la loi sur les territoires ruraux, qui doit dénombrer et délimiter ces secteurs déficitaires, n'est pas encore paru au « Journal officiel ». Les partenaires conventionnels auront également à coeur de revenir sur un chapitre oublié de la PDS dans la convention : celui de la rémunération des samedis après-midi. Nul doute que les syndicats signataires mettront le dossier sur le tapis lors d'une prochaine réunion de suivi. Enfin, l'avenant n° 4 prévoit qu'une évaluation du dispositif global de la permanence des soins sera effectué à l'issue d'une période de douze mois après le début de sa mise en place, c'est-à-dire grosso modo à la rentrée prochaine.
Quant aux maisons médicales de garde (MMG), autre pierre du dispositif de la PDS, le même avenant précise que « la pérennisation de ces structures sera examinée par les partenaires conventionnels avant le 31 décembre 2005, au vu des évaluations finales disponibles ».

> H. S. R.