Panasonic Lumix DMC-FZ 50

Publié le 05/12/2006

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L’objet est bien fini, sobre et plutôt joli. Plus impressionnant, l’objectif arbore le nom magique, Leica, et si l’on ne peut raisonnablement comparer ce FZ 50 aux mythiques modèles allemands, la qualité est bien là. De fait, parmi les bridges – cette catégorie intermédiaire entre appareils compacts et reflex –, le FZ 50 de Panasonic est aujourd’hui le plus séduisant.

Sur le papier, ses caractéristiques sont impressionnantes : un zoom optique X12 à grande ouverture, un capteur 10 millions de pixels, un système antibougé éprouvé et des fonctions habituellement réservées aux appareils professionnels (l’enregistrement en RAW, par exemple).

A l’usage, le FZ 50 est à la hauteur des promesses. Sa prise en main se révèle agréable et l’interface particulièrement fonctionnelle. Malgré ses performances, il n’a donc rien d’une usine à gaz. Quant à l’objectif, excellent du grand angle au télé, il est soutenu par le système OIS, un antibougé efficace tant aux basses vitesses que lors de l’utilisation des longues focales. Le petit capteur 10 millions de pixels fait, lui, de son mieux. Comme c’est le cas avec tous les appareils de la catégorie, il s’agit d’un élément de taille réduite dans lequel on entasse les pixels comme on le peut. Sans surprise, le bruit monte dès 200 Iso et le processeur n’a comme autre solution pour le corriger que de lisser l’image. Cela posé, les résultats sont remarquables et permettent d’obtenir des tirages de dimensions surprenantes.

Pour peu que l’on ait besoin d’une focale aussi longue que le 420 mm (qui pratique encore la chasse photographique ?), le FZ 50 est donc à même, sur le marché amateur, du moins, de faire figure d’alternative crédible à des reflex nettement plus chers. Doté d’automatismes simples et bien pensés, il peut aussi être mis entre toutes les mains.

650 euros.

A. M.