Olivier Véran raccroche sa blouse blanche

Le Dr Olivier Véran est-il définitivement perdu pour la médecine ? Avec sa nomination comme ministre délégué chargé des Relations avec le parlement au sein du gouvernement d’Élisabeth Borne, il devient un professionnel de la profession politique, un membre éminent du microcosme, un technicien de la mécanique, voire de la cuisine du pouvoir. Certes au passage, sa VAE (valorisation des acquis de l’expérience) comme ministre des Solidarités et de la Santé a entraîné une relégation de ministre de plein titre à ministre délégué. Dans le même temps, son action au quotidien sera moins (sur)exposée et médiatisée pour entrer désormais dans les coulisses. Avec une situation privilégiée pour se constituer des réseaux, des amitiés et plus si affinités. En politique cela se traduit par des fidélités. Il ne passera pas pour autant de la lumière à l’ombre. Et avec l’intitulé complet de son ministère, Olivier Véran aura pour mission de revivifier, réanimer (?) la vie démocratique. Mission impossible dans un Hexagone aux multiples fractures ou tremplin avant un ministère régalien ? À l’évidence, Olivier Véran a changé de métier et quitté la blouse blanche… comme nombre de ses confrères. Cela s’appelle-t-il la perte d’attractivité ?