La présentation de l'essai CodeBreak 200 en phase III avec Lumakras® (sotorasib, laboratoire Amgen) versus docetaxel lors de l'Esmo 2022 dans l'indication du cancer du poumon non à petites cellules était attendue avec un vif intérêt. Il est encore trop tôt pour qualifier les résultats de révolution thérapeutique. Ce traitement est le premier d'une nouvelle classe qui soulève en effet de grands espoirs. Les patients avant d'être inclus dans l'étude devaient donc être porteurs d'une mutation KRAS G12C. La survie sans progression a constitué le critère principal de l'essai. Elle s'est élevée à 24,8 % dans le groupe Lumakras®, contre 10,1 % dans celui qui recevait le docetaxel ; soit une réduction de 34 %. Toutefois une analyse plus précise révèle un gain moins important. Si l'on s'intéresse au temps médian de la survie sans progression, la différence entre les deux traitements se réduit à 1,1 mois entre les deux traitements en faveur de Lumakras®. Enfin l'essai n'a pas été conçu pour mesurer un bénéfice en matière de survie globale. Quant au profil de tolérance, Lumakras® affiche une fréquence d'effets secondaires de 10,7 %, à comparer avec le taux de 22,5 % dans le groupe docetaxel. Mais cette meilleure innocuité globale doit prend en compte l'incidence relativement élevée des élévations d'enzymes hépatiques. La prochaine échéance est attendue en décembre prochain avec la décision de la FDA de convertir l'approbation accélérée en approbation globale.
ESMO 2022
Lumakras®, un essai positif à transformer
Par
Publié le 15/09/2022
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail

Crédit photo : VOISIN/PHANIE
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature