Le Conseil scientifique de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (Irsn) estime dans un rapport que la carte des retombées radioactives sur la France à la suite de la catastrophe de Tchernobyl en 1986 ne peut plus être améliorée. L’Irsn a effectué depuis l’accident une analyse des données recueillies en ce qui concerne les retombées de radionucléides en France. Désormais, estime le Conseil, «la reconstitution de la contamination due à l’accident de Tchernobyl a atteint ses limites». «La faiblesse des données, la complexité et la variabilité des mécanismes qui concourent au dépôt, rendent injustifiée la poursuite d’efforts tournés vers la reconstitution du passé», souligne-t-il. Cela, ajoute-t-il, «n’exclut pas d’utiliser l’accident de Tchernobyl comme élément de référence pour le développement de meilleurs outils pour l’analyse de risque et une meilleure maîtrise des modes de communication en situation de crise». Le Conseil recommande, pour l’avenir, de «renforcer la performance statistique des modèles d’interprétation et d’améliorer encore les réseaux de surveillance déployés sur le territoire français».
Tchernobyl en France
L’Irsn ne revient plus en arrière
Publié le 06/04/2006
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7936
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