PLUS DE 6 500 sources radioactives autorisées sont utilisées en France dans l’industrie et la recherche, indique un rapport de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). La région Ile-de-France est celle où se trouve le plus grand nombre de sources radioactives autorisées (1 202), suivie par Rhône-Alpes (478), Provence-Alpes-Côte d’Azur (429), le Nord-Pas-de-Calais (361) et l’Aquitaine (309).
La plus grande partie de ces sources – plus de 5 300 – sont scellées et ne dispersent aucune matière radioactive dans le milieu ambiant. Les appareils concernés servent notamment à la détection du plomb dans les peintures (37 %), à l’étalonnage (16 %), à la chromatographie (9 %), etc.
Les sources non scellées, environ 1 200, sont surtout utilisées dans la recherche (1 000), l’étalonnage (80), comme traceurs pour des examens (une vingtaine) et pour l’enseignement (une vingtaine). Ces sources, note l’ASN, «ne permettent pas de prévenir toute dispersion de substance radioactive» dans les conditions normales d’emploi et «présentent un risque important de contamination en cas de mauvaise utilisation».
Les applications, rappelle le rapport, portent sur l’irradiation industrielle (stérilisation, désinsectisation…), le contrôle « non destructif » (vérification de soudures…), les mesures de densité ou d’humidité des sols, etc.
La réglementation des sources radioactives, souligne encore l’ASN, prévoit qu’une «activité nucléaire ou une intervention ne peut être entreprise ou exercée que si elle est justifiée par les avantages qu’elle procure, notamment en matière sanitaire, sociale, économique ou scientifique, rapportés aux risques inhérents à l’exposition aux rayonnements ionisants auxquels elle est susceptible de soumettre les personnes».
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