L’imagerie essuie les plâtres

Alors que s’achevaient les journées françaises de la radiologie (16 au 20 septembre à Paris), l’ASIP Santé (Agence des systèmes d’information partagés de Santé) a fait le point sur les dossiers en cours, et notamment le sort de l’imagerie médicale dans le DMP (dossier médical personnel).

Jean-Yves Robin, directeur de l’ASIP Santé, a souligné tout d’abord que l’ADPIM (Association pour le dossier médical personnel d’imagerie médicale), créée par la Société française de radiologie (SFR), la Fédération nationale des radiologues libéraux (FNMR) et le Syndicat des radiologues hospitaliers (SRH), a été amenée à revoir son projet dans le cadre de la relance du DMP par l’ASIP Santé. L’ADPIM, dont l’objectif est « la création d’un système automatisé de transmission des comptes rendus d’analyses par imagerie vers le DMP » a dû en effet s’adapter aux difficultés rencontrées par le GIP-DMP, indique le Pr Guy Frija, trésorier de la SFR et très impliqué dans le projet de l’ADPIM. Celle-ci « doit désormais explorer la place de l’imagerie dans le futur DMP », selon les termes de Jean-Yves Robin. La tâche s’annonce complexe. Dans le projet initial, l’ADPIM fondait essentiellement son approche sur la sénologie ; mais la nouvelle feuille de route de l’ASIP conduit désormais à ne pas limiter l’analyse à ce seul secteur et à couvrir l’ensemble des champs de l’imagerie. Par ailleurs, l’ADPIM devra proposer aux éditeurs de RIS (Systèmes d’informations radiologiques) un cahier des charges conforme aux objectifs d’interopérabilité, c’est-à-dire leur permettant d’envoyer des informations et des images intégrables au DMP et lisibles par celui-ci.

C’est seulement dans un second temps que des expérimentations d’échange pourront être initiées dans le cadre des projets régionaux de préparation à la mise en place du DMP.