Nouvelles données chez l’insuffisant rénal

L’étude Award 7 confirme l’intérêt du dulaglutide

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Publié le 06/09/2018
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Trulicity est indiqué chez l’adulte atteint de diabète de type 2 en association avec d’autres hypoglycémiants, y compris l’insuline, lorsque ces derniers associés à un régime alimentaire et à une activité physique, ne permettent pas d’obtenir un contrôle adéquat de la glycémie.

Il est disponible en France depuis plus de 2 ans et 85 000 patients en bénéficient aujourd’hui. Trulicity se différencie par son administration hebdomadaire et sa simplicité d’utilisation. Le stylo pré-rempli, disponible en deux dosages, ne nécessite ni sélection de dose, ni manipulation d’aiguille. Ces caractéristiques répondent aux attentes des patients.

10 études de phase III

L’efficacité de Trulicity a été montrée dans un vaste programme de développement clinique AWARD (dix études de phase III sur plus de 16 000 patients). L’étude AWARD 7 a permis de confirmer la place de Trulicity chez des patients atteints d’insuffisance rénale modérée à sévère (stade 3-4).

Trulicity 1,5 mg et 0,75 mg a été comparé à l’insuline glargine titrée en association avec l’insuline lispro chez 576 patients atteints d’insuffisance rénale modérée à sévère. Après 52 semaines, le contrôle glycémique était comparable dans les trois groupes de traitement et le dulaglutide aux deux posologies était non inférieur à l’insuline glargine sur la diminution de l’HbA1c. « Il y avait une diminution nette du poids (3,9 kg en moyenne) et des hypoglycémies moins importantes sous Trulicity », a souligné le Dr Lyse Bordier (St Mandé).

Les résultats ont également montré que le traitement par dulaglutide était associé à une baisse inférieure du débit de filtration glomérulaire et une diminution supérieure de l’albuminurie. Le profil de sécurité de Trulicity chez ces patients atteints d’insuffisance rénale s’est révélé comparable à celui observé dans les autres études. Les effets secondaires les plus fréquents étaient des nausées, diarrhées, douleurs abdominales et vomissements, principalement observés au cours des deux premières semaines de traitement.

Une méta-analyse portant sur 9 essais cliniques de phases II et III sur plus de 6 000 patients a montré que le dulaglutide n’augmentait pas le risque de survenue d’évènements cardiovasculaires majeurs, par rapport au placebo et à d’autres antidiabétiques. 

Conférence de presse organisée par Lilly

Christine Fallet

Source : Le Quotidien du médecin: 9683