D EPUIS 1980, l'Institut des sciences de la santé distingue chaque année trois médecins ou scientifiques qui ont contribué au développement de la recherche, de la santé publique et de la culture en médecine. Un palmarès prestigieux où voisinent, entre autres, le Pr Jacques Caen, Nicole Le Douarin, le Pr André
Boué, le Pr Jean-François Lacronique, le Pr Jean-Paul Lévy, le Pr Michel Jouvet, le Pr Marc Gentilini, le Pr Claude Got, le Pr Jean-Didier Vincent, le Pr Luc Montagnier et la fondatrice du « Quotidien », le Dr Marie-Claude Tesson-Millet.
Pour 2000, c'est le Pr Alain Fischer qui reçoit le prix Recherche et médecine. Une nouvelle distinction pour ce professeur d'immunologie pédiatrique qui dirige le service Immunologie et hématologie pédiatriques de l'hôpital Necker - Enfants-Malades et l'unité INSERM Développement normal et pathologique du système immunitaire ; il vient en effet de recevoir le prix Louis-Jeantet pour ses travaux qui ont abouti à la première thérapie génique ex vivo chez des patients victimes d'un déficit en protéine gamma-c.
Le prix Santé publique va au Pr Yves Matillon, dont on connaît l'engagement dans le domaine de l'économie de la santé et de l'évaluation des soins. Actuel directeur général de l'ANAES (Agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé) après avoir dirigé l'ANDEM (Agence nationale pour le développement de l'évaluation médicale), il est aussi responsable de l'enseignement d'épidémiologie et d'économie de la santé à l'université Lyon-I et coordonnateur du département d'informatique médicale des Hospices civils de Lyon. Il est l'auteur de plus de 300 publications et communications en santé publique, plus particulièrement sur l'évaluation.
Le prix Médecine et culture récompense, avec le Dr Jean-François Lemaire, un médecin qui s'est distingué à la fois par sa contribution à l'information médicale (successivement à « Impact Médecin », à « la Pratique médicale » et au « Point ») et par ses travaux d'historien de la médecine. C'est un grand spécialiste de la période napoléonienne, à laquelle il a consacré plusieurs ouvrages, évoquant entre autres Coste, le premier médecin des armées de Napoléon, et les blessés de la Grande Armée.
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