Le RSS se remplit

Publié le 25/01/2001
Article réservé aux abonnés

L E RSS possède une vitrine, c'est l'atrium. Cette partie, que l'on pourrait qualifier de « grand public », accueille des services pour la plupart réservés aux abonnés, mais accessibles sans CPS, comme le serveur médical Horus et ses actifs forums de discussion, le JIM, le ministère de la Santé ou les annuaires, une boutique de fournitures pour le cabinet médical (OMF).

« L'arrivée de l'atrium nous a conduit à réfléchir à la qualité même du contenu des sites, indique Christian Babusiaux, président du comité d'agrément du RSS, et au label qui pourrait accompagner un site grand public ». Ainsi, le comité a donné cette année un avis favorable pour mettre sur l'atrium le site d'une association de patients atteints d'une maladie rare, la dystonie. Etre présents sur le RSS va leur permettre d'informer les professionnels de santé et d'engager le dialogue.
Sur l'atrium, également, aucune publicité n'est admise.
Derrière la vitrine se dissimule la forteresse dont la clé d'entrée est la CPS.
C'est l'univers des applications sécurisées.
On y trouve quelques établissements, les centres hospitaliers de Mâcon, de Montreuil-sur-Mer (CHAM), de Compiègne, dans le cadre du développement de réseaux ville-hôpital.
En ligne toujours, le Serveur national de radiologie (SNR), lancé par l'un des principaux logiciels gestionnaire de l'imagerie radiologique et destiné à terme aux clients du logiciel, le volet professionnel du site du « Vidal » (Vidal Pro), la base Theriaque du centre national hospitalier d'information sur le médicament PharmOffice (un groupement de pharmaciens).
De nombreux services sont en cours d'installation, explique le Dr Vincent Bouvier, directeur marketing du RSS, « un tableau de bord de suivi des FSE pour nos abonnés, la télétransmission sécurisée du PMSI, les statistiques annuelles des établissements de santé, des services à destination des libéraux venant de la CNAM et des CPAM, la traçabilité des prises de sang pour le compte de l'AFSSAPS, plusieurs ARH ».
« L'évolution vers les services utilitaires qui ont besoin de confidentialité est très nette dans les demandes d'agrément que nous recevons. Il n'y avait que 7 sites d'information sur les 31 fournisseurs de service qui se sont présentés : le RSS trouve son vrai rôle »,
confirme Christian Babusiaux. Cinquante-sept dossiers examinés en 1999, 54 en 2000 : l'intérêt pour le RSS ne faiblit pas, même si l'on observe toujours un grand décalage entre l'agrément et la présence effective sur le RSS que ce soit sur l'atrium ou dans la forteresse. A ce jour, en effet, une centaine de services ont été agréés.

www.cegetel.rss.fr

Marie-Françoise de PANGE

Source : lequotidiendumedecin.fr: 6843