Est-ce à l'Etat de « trancher la question de savoir si nous sommes le fruit d'un dessein ou seulement du hasard » ? John Clavert, directeur de l'Intelligent Design Network (IDN), ne le croit pas. Son organisation est l'une des parties en présence dans le procès qui se déroule à Topeka, au Kansas. A la demande du Conseil de l'éducation de l'Etat américain, qui avait déjà tenté de diminuer la part du darwinisme dans les cours de sciences, c'est la justice qui va se prononcer sur la façon d'expliquer la création du monde aux enfants. Une décision qui pourrait ensuite aller devant la justice fédérale.
Les débats, qui devaient se poursuivre jusqu'à hier, auraient pu être passionnants si les scientifiques n'avaient refusé d'y participer, estimant les dés pipés. La plupart des témoins ont expliqué qu'ils ne croyaient pas à une origine commune pour toutes les formes de vie, ni à des ancêtres communs pour le singe et l'homme. Les défenseurs du darwinisme « offrent une réponse qui entre en contradiction avec les idées religieuses », a souligné William Harris, chercheur en médecine et cofondateur d'IDN.
Les associations qui plaident pour « le créationnisme » ont repris du poil de la bête et trouvent de plus en plus d'échos dans les instances juridiques ou politiques. On attend avec impatience le jugement de Topeka.
L'HISTOIRE DU JOUR
Le procès de Darwin
Publié le 11/05/2005
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7747
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