Henri Masers de Latude entame sa médecine avant de consacrer plus de 35 années de son énergie à s’évader de toutes les prisons françaises. Né dans l’Hérault en 1725, ce forcené de l’évasion doit son emprisonnement à un grossier scénario qu’il imagine pour entrer au service de Madame de Pompadour. Il dénonce une pseudo tentative d’empoisonnement fomentée par ses soins.
Vite démasqué il est successivement enfermé à la Bastille, puis à Versailles. Notre médecin malgré tout, s’ingénie à jouer les filles de l’air et doit sa célébrité à ses évasions rocambolesques.
Une fois libre, notre passe murailles n’a de cesse que de se mettre en contact avec la Pompadour. Autant dire qu’il repasse à chaque fois par la case prison. Quelques évasions et dizaines d’années plus tard, notre naïf mais tenace personnage attaque les héritiers de la Pompadour.
En 1793 , il obtient gain de cause et gain sonnant et trébuchant, en dédommagement de ses multiples séjours d’emprisonnement. Il consacre ses nombreuses années carcérales à l’étude des rats dont il rend compte dans ses mémoires.
L’as de l’évasion habite la page 430 du livre de Michel Dansel, « Les excentriques », Robert Laffont, janvier 2012.
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