Cncf web

Le nouveau site Internet du CNCF

Publié le 21/06/2012
Article réservé aux abonnés
1340289657357655_IMG_86022_HR.jpg

1340289657357655_IMG_86022_HR.jpg

LE QUOTIDIEN – Qu’est ce qui vous a décidé à créer des outils numériques au service des cardiologues ?

Dr MAXIME GUENOUN – Il y a trois ans, mon élection à la tête du CNCF a été l’occasion pour les membres du bureau et moi-même, de nous interroger sur l’évolution de notre collège. Nous avions notamment constaté que notre site institutionnel était un peu figé dans le marbre. Nous souhaitions trouver de nouveaux vecteurs pour communiquer et former les cardiologues. Étant très intéressé par les nouvelles technologies, j’ai proposé à notre conseil d’administration de lancer un nouveau site Internet.

Quel est son objectif ?

Le CNCF souhaite, par cet outil, rester proche des cardiologues, de la cardiologie praticienne et perpétuer sa tradition de dynamisme, d’innovation et de rigueur scientifique. Indépendant et transparent, notre site Internet a pour vocation de transmettre, le plus rapidement possible, les dernières informations liées à la cardiologie. Celles-ci étant toujours diffusées sous le contrôle de notre comité éditorial et scientifique.

Comment fonctionne-t-il ?

Notre site est une plateforme multimédia. Les différents outils qu’il comprend doivent pouvoir exister indépendamment. Par exemple, nos newsletters sont téléchargeables sur le site mais peuvent également être reçues par e-mail ou par courrier. Ainsi, les cardiologues sont libres de recevoir l’information qui les concerne via différents canaux et de la retrouver sur le site.

Quels outils numériques utilisez-vous ?

Le site Internet du CNCF donne notamment accès à nos deux newsletters (lettre d’informations du collège). . Il comprend également un lien vers notre page d’information Facebook qui est très prisée des cardiologues francophones résidant à l’étranger. Par ailleurs, nous comptons aussi être présents sur Twitter pour pouvoir transmettre de cours messages informatifs aux cardiologues (résultats d’études, de congrès…).

Nous avons développé trois types de vidéos téléchargeables sur notre site. Construits comme des journaux télévisés, les « What’s Up » sont des magazines de 15 à 20 minutes que nous développons pour présenter les congrès scientifiques en amont et situer les enjeux des études qui y seront développées. Dans le même format, nous proposons également, les « So What », magazines relayant les résultats des congrès. Ces deux émissions sont très appréciées : plus de 600 cardiologues français les regardent régulièrement. Deuxième type de vidéos, les « paroles d’experts », nous permettent de faire, en 3 à 4 minutes, un focus sur un sujet au décours d’un congrès. Toutes nos vidéos peuvent également être visionnées via un téléphone mobile. Nous souhaitons aussi diffuser en ligne, ce qui sera possible prochainement, des web-conférences thématiques, dispensées par des experts, pour former les cardiologues français. Rappelons par ailleurs la médiathèque, où l’on peut retrouver l’intégralité des sessions du congrès du CNCF et les « Collectors », synthèses des grandes études publiées en quelques diapositives, téléchargeables en format PowerPoint.

Que vous manque-t-il aujourd’hui ?

Notre site reste fragile et coûteux. Outre le comité scientifique, nous avons embauché des spécialistes du web, mais notre équipe n’est pas assez importante. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues : les cardiologues qui le souhaitent peuvent s’impliquer pour développer le site. Nous avons également besoin de soutien financier.

Nous souhaiterions que les nouveaux outils de communication – tels que le site du CNCF – soient reconnus comme de vrais vecteurs d’information et de formation et prennent leur place dans l’arsenal postuniversitaire validant. Un autre sujet nous tient à cœur : le développement de la télécardiologie qui est aux patients ce que le téléphone mobile est à la communication ! Elle mérite d’être reconnue sans délai par la Haute Autorité de santé et les tutelles. Là encore, nous avons besoins de moyens dédiés. Sans cela, la France risque d’être en retard sur ce chapitre.

PROPOS RECUEILLIS PAR HELIA HAKIMI-PREVOT
En complément

Source : Bilan spécialistes