Le cholestérol en question

Publié le 22/06/2006

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NOTRE TEMPS

Juin

COMMENT bien protéger notre coeur ? Que faire quand on a du cholestérol ? « Notre temps » se propose de guider ses lecteurs entre les injonctions des médecins qui «insistent sur l’importance de contrôler son taux» et celles de la Sécurité sociale, qui tente de contrôler la prescription des médicaments. Un homme sur trois de 45 à 60 ans et une femme sur quatre entre 35 et 60 ans ont un taux de mauvais cholestérol (LDL) trop élevé. «Si tant de personnes souffrent d’hypercholestérolémie dans les pays industrialisés, c’est avant tout en raison de leur style de vie. Autrement dit, ce n’est pas irrémédiable.» Quelle est donc l’utilité des aliments « anticholestérol » ? Peuvent-ils être efficaces si l’on ne change rien à nos menus et à notre mode de vie ? Bien sûr que non, répond « Notre temps » : «Ils peuvent diminuer le mauvais cholestérol de 5 à 10%, mais, ils ne remplacent ni le régime ni les médicaments.» La Sécurité sociale reproche aux médecins de ne pas prendre le temps d’expliquer à leurs patients «que la prise en charge s’appuie en premier lieu sur un régime alimentaire et une bonne hygiène de vie». D’où une envolée de la consommation des statines.Le Pr Philippe Giral, interrogé par la revue, conclut : «Malheureusement, la plupart des médecins “conseillent” un régime et la reprise de l’exercice physique, alors qu’ils “ordonnent” des médicaments. Dites à vos lecteurs que c’est pourtant le changement de mode de vie qui transforme au mieux le pronostic.»

SCIENCE & VIE

Juin

Mieux dormir plutôt que moins dormir

« SCIENCE & VIE » répond à la question d’un lecteur, élève en maths sup : «Peut-on s’entraîner à moins dormir?» Nous passons une grande partie de notre vie à dormir : entre 7 et 7 heures et demie par nuit, en moyenne. Des heures qui sont loin d’être du temps perdu. «Les fonctions du sommeil sont absolument vitales: récupération physique et nerveuse de l’organisme, entretien de facultés d’apprentissage et de mémorisation.» Une fois cela précisé, il semble effectivement possible de réduire son temps de sommeil, sans conséquences néfastes. Lors d’une expérience, vieille de plus de trente ans, réalisée chez des étudiants qui dormaient environ 8 heures par nuit, les sujets sont tous parvenus à écourter leurs nuits de 2 heures et demie à 3 heures. Quant aux techniques employées par les navigateurs en solitaire, qui dorment par fraction de 15 minutes à 1 heure et demie plusieurs fois par jour, elles peuvent conduire à un manque chronique de sommeil si elles sont mal utilisées. Pour rendre nos journées plus productives, «plutôt que de moins dormir... il est recommandé de mieux dormir», à horaires réguliers avec une sieste à heure fixe.

VOTRE BEAUTÉ

Juin

La nutripuncture, pour la vitalité

C’EST LA VERSION occidentale de l’acupuncture. La nutripuncture n’a pas pour ambition de guérir ni de se substituer à un traitement thérapeutique, mais de remettre en mouvement l’énergie bloquée, affirme « Votre beauté ». Elle consiste à dynamiser, par l’absorption de comprimés spécifiques à base d’oligométaux et d’acides aminés, des points précis des méridiens, comme le feraient les aiguilles d’acupuncture. Au cours d’une séance (100 euros), le praticien évalue, par la prise des pouls chinois, l’état énergétique de chaque organe. Dès qu’il a repéré les organes en manque d’énergie, il teste différents tubes contenant un cocktail d’acides aminés et d’oligométaux placés dans la main du patient ou sur des points précis du corps. Si les pouls reviennent à l’équilibre, le praticien donne alors au patient des petits comprimés à croquer avec le cocktail qui vient d’être testé. «Les patients remarquent qu’ils sont “reconnectés”, autrement dit, qu’ils ont retrouvé la capacité de gérer leur vie et repris le contrôle de la situation.» Et cela en une séance et sans effets secondaires, affirme-t-on.

MARIE FRANCE

Juin

La philo pour soigner

LES PHILOSOPHES ont su avant la psychanalyse relativiser nos malheurs. «Les philosophes sont des coachs en or», assure « Marie France », et leur sagesse peut éclairer nos lanternes mieux que ne le font les stages de développement personnel. A chacun son remède. Comme celui de Nietzsche dans « Ainsi parlait Zarathoustra ». En cas de doute, de frustration, voire de ras-le-bol, «demandez-vous,avec lui,si l’infortune et les obstacles extérieurs... ne font pas partie des conditions favorables sans lesquelles aucun grand épanouissement, y compris même la vertu, n’est vraiment possible». Si Epicure peut être un excellent soutien en cas de soucis d’argent, c’est à Schopenhauer que l’on s’adressera pour panser nos peines de coeur. Selon lui, affirme la revue, «l’homme idéal pour la reproduction est rarement celui qui nous rendra heureuse. Alors pourquoi se morfondre si l’on dîne le soir dans un silence hostile, quand on sait que c’est dans l’intérêt de l’espèce?». Mais le spécialiste de la vie heureuse reste, bien sûr, Sénèque. La recette est infaillible : «Tu cesseras de craindre en cessant d’espérer.» Nos colères, commente le magazine, viennent d’une vision dangereusement optimiste de la réalité. Exemple : «Il suffit d’arrêter d’attendre impatiemment un cachemire triple fil pour notre anniversaire pour ne plus se crisper quand on ne déballe qu’un ravissant coupe-papier.»

COSMOPOLITAN

Juin

Astuces antibidon

CE N’EST ni un problème de kilos ni même d’abdos. Gonflée, ballonnée, elle est incapable de boutonner son jean. «Et si ce petit bidon n’était juste qu’une question de digestion?», questionne « Cosmopolitan ». En plus des tisanes de grand-mère (verveine le matin, thym le midi et sauge le soir), le mensuel propose quelques recettes antigonflette. Du calme pendant les repas, car le stress empêche une bonne assimilation des aliments. Avant de se mettre à table, se réserver trois minutes rien que pour soi ; «on respire profondément par le ventre, et on évacue toutes ses mauvaises pensées. » Ensuite, prendre son temps : un repas doit durer 40 minutes pour un confort digestif optimal, et chaque bouchée devrait être mâchée cinq ou six fois. Fractionner ses repas : trois au minimum, plus une collation, en évitant les aliments qui ballonnent (légumes secs, choux, brocolis). Attention à la ruée vers les salades de tomates ou de carottes râpées, sous prétexte que c’est bientôt l’été. Préférer les légumes cuits qui sont mieux digérés. Les fruits, quant à eux, ne sont pas des desserts et doivent être consommés avant le repas.