L 'ASSISTANCE publique-Hôpitaux de Paris affirme que « la remise à niveau » de l'hôpital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis) où « un certain nombre de dysfonctionnements ont été constatés », était une de ses « priorités ».
L'AP-HP rappelle qu'une enveloppe de 500 millions a été dégagée pour effectuer ces travaux qui concernent à la fois « l'hygiène des locaux, les conditions d'accueil des patients et la rénovation complète des urgences », pour laquelle 45 millions sont prévus.
En ce qui concerne l'hygiène des locaux, l'AP-HP indique que « des opérations de remise en peinture et de lessivage seront réalisées d'ici au 28 février 2001 ». La réalisation des travaux du service d'urgence est, elle, programmée de septembre 2001 à septembre 2002.
Des mesures de coordination de l'organisation médicale entre le service des urgences et les autres services (moyens en lits, organisation des accueils, suivi des patients) sont également à l'étude. Enfin, l'encadrement médical du service d'urgence « sera renforcé pour accroître et assurer la sécurité du service et la qualité des soins vingt-quatre heures sur vingt-quatre », conclut l'AP-HP.
Jeudi, l'intersyndicale (CGT, SUD-CRC, CFDT, FO et CFTC) du centre hospitalier universitaire (CHU) Avicenne avait dénoncé la dégradation des conditions de travail et la vétusté des bâtiments, notamment des urgences.
Un rapport de l'Agence régionale d'hospitalisation d'Ile-de-France (ARHIF), à la suite d'une visite en novembre 2000, avait conclu à la non conformité des urgences et mis en demeure l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) de réaliser les aménagements nécessaires avant le 22 janvier, ce qui n'a pas été fait (« le Quotidien » d'hier).
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