E MBAUCHES, salaires, conditions de travail. Ces sujets mobilisent les personnels de trois hôpitaux franciliens : Avicenne à Bobigny, Foch à Suresnes, Georges-Pompidou à Paris.
Dans le premier, c'est la dégradation des conditions de travail et la vétusté des bâtiments, notamment des urgences, que dénonce une intersyndicale (CGT, SUD-CRC, CFDT, FO et CFTC). Les soignants, les administratifs et les personnels ouvriers du CHU demandent que les travaux programmés de rénovation de leur hôpital soient finis en 2004 au plus tard et que la totalité des crédits prévus pour ce chantier (500 millions de francs) soient affectés à l'établissement. Ils s'inquiètent également, avec le député- maire (PCF) de Bobigny, Bernard Birsinger, de la menace de fermeture qui plane sur le service d'urgence d'Avicenne après que l'agence régionale de l'hospitalisation d'Ile-de-France (ARIHF) a conclu en novembre dernier à la « non-conformité » de ces installations et mis en demeure l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) de réaliser les aménagements nécessaires avant lundi... dernier, c'est-à-dire hier.
A Foch, hôpital privé à but non lucratif, une intersyndicale rassemblant la CGT, la CFDT, la CFTC et FO réclame une « augmentation de salaires », des embauches « urgentes » pour « compenser la baisse constatée des effectifs sur la base des 39 heures » ainsi que pour « la mise en place des 35 heures ». Quant aux personnels de l'hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP), ils ont débrayé hier pendant 55 minutes, exigeant du directeur de l'établissement qu'il trouve avant la fin de la semaine « des solutions provisoires ou définitives pour permettre aux agents d'avoir des conditions de travail normales ». Faute de quoi, un mouvement plus important pourrait être décidé.
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