L E secrétariat d'Etat à la Santé reconnaît que la réforme de l'enseignement de la gynécologie médicale a eu « un petit retard de mise à feu d'un semestre » ; il réfute en revanche les accusations que porte, contre ses conditions d'application, le comité de défense de cette spécialité (« le Quotidien » du 11 janvier).
Une option de gynécologie médicale au sein d'un diplôme commun avec la gynécologie-obstétrique (DES avec trois ans de tronc commun et deux ans de spécialisation) a été instituée en août, mais les gynécologues médicaux reprochent, entre autres, au gouvernement de ne pas avoir créé de postes d'interne en gynécologie médicale à la rentrée 2000.
Intervenant devant le comité de suivi de la réforme, la secrétaire d'Etat à la Santé, Dominique Gillot, leur a répondu qu'une vingtaine de « services qualifiants et fléchés pour l'option gynécologie médicale » existait déjà et que, dès lors que l'inscription à l'une des options du nouveau diplôme ne devenait effective qu'à la fin des deux années de tronc commun, il n'y aurait effectivement besoin de postes « qu'en 2002 ». Il y a apparemment un malentendu entre les pouvoirs publics, pour lesquels l'entrée en vigueur de la réforme se fait progressivement, et les gynécologues médicaux qui pensaient que des internes seraient formés dès l'année universitaire en cours.
Dominique Gillot a rassuré par ailleurs sur les futurs quotas d'étudiants en gynécologie médicale (le comité de défense estime qu'il en faut au moins 80 par an pour maintenir les effectifs actuels) : « Le nombre de postes d'interne augmentera régulièrement afin d'éviter un déficit prévisible sur le plan démographique », a annoncé la ministre, en précisant que « sur les 200 postes prévus en 2002 » pour l'ensemble de la spécialité, « il y en a effectivement un tiers pour la gynécologie médicale ».
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