« L A malnutrition du nourrisson et du jeune enfant demeure l'un des problèmes de santé publique les plus graves du monde », a rappelé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) lors de la 107e session de son conseil exécutif. La malnutrition demeure en effet responsable de près de la moitié des 10,5 millions de décès qui frappent chaque année les enfants d'âge préscolaire dans le monde. Dans une résolution, le conseil exécutif de l'OMS demande « la protection, la promotion et le soutien de l'allaitement au sein et des pratiques relatives à l'alimentation complémentaire, ainsi que l'amélioration de la nutrition chez la femme en âge de procréer ».
Constatant « la pénurie aiguë et croissante de personnel de soins infirmiers et obstétricaux », notamment dans les pays en voie de développement, le conseil a par ailleurs invité les Etats membres de l'OMS à « favoriser le recrutement et le maintien d'un personnel de soins infirmiers et obstétricaux ». En raison d'un financement instable et insuffisant du secteur de la santé dans les pays en développement, beaucoup de professionnels de santé émigrent en masse vers des pays plus attractifs ou cessent leur activité.
Dans un autre registre, l'OMS a défini un programme simple pour réduire l'impact de la schistosomiase et les helminthiases d'origine telluriques, comprenant l'administration de la chimiothérapie à tous les groupes à haut risque. Ces mesures peuvent diminuer la morbidité de 80 %. La schistosomiase et les helminthiases d'origine tellurique sont les parasitoses les plus répandues dans le monde : 2 milliards de personnes touchées de par le monde, dont 300 millions gravement.
Enfin, la question de l'uranium appauvri sera inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée mondiale de la santé qui se tiendra du 14 au 22 mai 2001 à Genève.
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