GLAXOSMITHKLINE est l'un des tout premiers acteurs de l'industrie pharmaceutique mondiale et son activité en vaccinologie est particulièrement importante : « Chaque seconde, 45 doses de vaccins sont distribuées par GSK dans le monde entier », explique la firme qui a produit plus de 1,5 milliard de doses de vaccins en 2004, dont 90 % à destination des pays en voie de développement.
La division vaccinale de GSK, GSK Biologicals, est localisée sur le site de Rixensart en Belgique et regroupe des activités de recherche, de développement, de production et de distribution vers 180 pays.
Au total, plus de 4 400 personnes y travaillent, dont près d'un millier de scientifiques qui se consacrent à la mise au point de nouveaux vaccins et combinaisons vaccinales.
Au fil des ans, GSK Biologicals est devenu le cœur d'un réseau international de plus en plus vaste. Plusieurs sites détenteurs d'une expertise, d'une capacité de recherche ou d'une technologie complémentaire ont été acquis : c'est le cas des sites de Dresde (Allemagne), de Saint-Amand-les-Eaux (France), de Gödölö (Hongrie).
Accords de partenariat avec les marchés locaux.
Certaines opérations de remplissage et d'emballage s'effectuent directement sur les marchés locaux, dans le cadre de partenariats et d'accords de collaborations (Chine, Russie, Inde), sans omettre les partenariats avec l'Egypte, le Brésil et bientôt Singapour.
Depuis de nombreuses années, GSK Biologicals travaille en étroite collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé, l'Unicef, le Gavi (Global Alliance for Vaccine and Immunisation), le Paho (Pan American Health Organisation) à la mise en œuvre de campagnes de vaccinations et sauve ainsi des millions de vie chaque année.
Leader en France.
En France, GSK offre une très large gamme de vaccins, des vaccins pédiatriques (Infanrix Tetra®, Infanrix Quinta®, Infanrix Hexa® indiqués dans la prévention de la diphtérie, du tétanos, de la coqueluche, de la poliomyélite, des infections invasives à Haemophilus de type B et de l'hépatite B, Priorix® indiqué pour prévenir la rougeole, les oreillons et la rubéole et Engerix® B10 contre l'hépatite B), des vaccins destinés aux voyageurs (Engerix® B20, Havrix®, Twinrix®, Typherix®), et des vaccins destinés aux adolescents et aux adultes (Boostrix Tetra, Varilix® et Fluarix®).
Les enjeux de GSK pour les années à venir sont de continuer à pourvoir aux besoins en vaccins en France en tenant compte de l'évolution des taux de couverture vaccinale (plan national d'éradication de la rougeole et de la rubéole congénitale...), de l'application des nouvelles recommandations (vaccins contre la varicelle, contre la coqueluche chez les adultes) et de la mise à disposition de nouveaux vaccins.
On attend, cette année, la mise à disposition de Boostrix Tetra, un nouveau vaccin contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la coqueluche pour les adultes.
Priorix Tetra, nouveau vaccin combinant rougeole, rubéole, oreillons et varicelle, est en cours d'enregistrement.
Bientôt, un vaccin buvable contre le rotavirus, agent responsable, chez les très jeunes enfants, de gastro-entérites sévères. Rotarix (virus humain atténué) est un vaccin lyophilisé destiné aux nourrissons âgés d'au moins deux mois qui s'administre par voie orale en deux prises (deux et quatre mois).
Deux essais menés en Europe et en Amérique latine ont confirmé son efficacité et son innocuité. Rotarix a obtenu un premier enregistrement au Mexique en juillet 2004, son lancement en Europe est prévu pour 2006.
Cervarix est un vaccin contre le papillomavirus (HVP 16 et 18), agent viral fréquent, transmis sexuellement, en cause dans le développement des lésions cancéreuses du col de l'utérus. Plus de 70 % des cancer du col sont liés à la présence persistante de papillomavirus.
Cervarix assure une protection à 100 % contre les deux sérotypes principaux du cancer du col (résultats d'une étude de phase IIb, menée chez 958 femmes aux Etats-Unis, au Canada et au Brésil).
L'enregistrement de Cervarix est prévu pour 2006. Ce vaccin pourrait être administré précocement chez l'adolescente, dès les premiers rapports sexuels, mais il ne dispensera pas du dépistage systématique du cancer du col.
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