Des méthodes simples au cabinet

Gérer son stress pour mieux soigner

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Publié le 24/03/2016
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STRESS

STRESS
Crédit photo : PHANIE

Il suffit de quelques minutes pour reprendre les commandes et se sentir mieux grâce à un entraînement de l’esprit. Fermer les yeux, être pleinement conscient de l’instant et de ses sensations favorise un état mental qui prémunit contre le stress.

« La méditation en pleine conscience permet de se reconnecter à soi, de se transformer et de se reconnaître, a expliqué le Dr Hélène Verdier. Lorsque l’on se sent mal, débordée par le travail, on ne peut pas changer le contexte extérieur. En revanche, on peut faire face en étant plus équilibrée à l’intérieur et en rentrant en contact avec une bonne sensation corporelle. » La méthode : s’observer soi-même, accepter ce qui se passe en soi, intensifier le contact avec soi, revenir à la « maison » grâce au ressenti corporel qui permet d’apaiser les pensées et les émotions perturbatrices. La méditation en pleine conscience permet de se reconnecter à l’instant présent : « Je suis ici maintenant dans ce qui est. » En pratique Pour retrouver l’harmonie entre le corps et l’esprit, il suffit de quelques minutes.

Assise sur une chaise dans une position confortable, souple, fermer les yeux. Les pieds bien au contact du sol, les bras le long du corps, pratiquer trois respirations calmes et profondes. Puis, essayer de sentir chaque partie de votre corps et d’être à l’écoute de vos sensations. Partir de bas en haut, en commençant par vos deux pieds. Puis, remonter doucement jusqu’aux chevilles, mollets, genoux, cuisses. Relâcher les zones de tension. Fesses, bas du dos, ventre, remonter lentement le long du dos, et du ventre, de la poitrine. À partir des doigts, remonter le long des mains, des bras, des épaules. Enfin, finir par le cou, la tête, le menton, la bouche, le nez, les yeux et le haut du crâne. Cet exercice est facile à réaliser et bien plus efficace que cela ne pourrait paraître… À faire quotidiennement : une parenthèse dans un quotidien stressant. Ce n’est pas une pratique de relaxation, cela va bien au-delà. À tester !

Christine Fallet

Source : Le Quotidien du médecin: 9482