L'Institut national de la recherche agronomique (INRA) vient de rediffuser l'étude qu'il avait consacrée en 1997 à la vaccination du bétail contre la fièvre aphteuse, chiffrant à 500 ou 600 le nombre des foyers au-delà duquel une vaccination d'urgence ponctuelle, autour de ces foyers, pourrait se révéler optimale d'un point de vue économique.
« C'est ce qui nous permet d'affirmer que la stratégie de vaccination est très rarement optimale, sauf dans les cas extrêmes que connaît la Grande-Bretagne », précise Olivier Mahul, chercheur économiste à l'unité d'économie et sociologie rurales de l'INRA. Il souligne que, compte tenu des « pertes qu'entraîne la mise en œuvre d'une campagne de vaccination d'urgence, celle-ci ne devrait être envisagée que dans le cas où les mesures sanitaires strictes (NDLR : abattage total des troupeaux infectés, associé ou non à un abattage préventif des animaux ayant pu être en contact avec le virus) se révèlent inefficaces, c'est-à-dire dans le cas où ces mesures ne permettent pas de circonscrire rapidement l'épizootie ».
Fièvre aphteuse : le « point mort » de la vaccination
Publié le 04/04/2001
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
Le Quotidien du Mdecin
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr: 6892
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature