Act-Up-Paris*, demande au législateur de modifier de fond en comble la loi sur les stupéfiants du 30 décembre 1970. Cette législation, dit l'association, « ne cesse de mettre en danger les usagers de drogue, expérimentateurs ou réguliers, comme il y en a toujours eu dans toutes les sociétés. En favorisant la circulation de produits frelatés. En entravant la diffusion d'informations et de conseils d'usage. En perturbant sans cesse les programmes de prévention et de soins ». Ainsi, dénonce Act-Up, « en trente ans, 7 000 usagers au moins sont morts de surdoses. En trente ans, 35 500 ont été contaminés par le VIH par échange de seringues. Onze mille en sont décédés. Quelque 260 000 autres ont été infectés par le VHC, et 75 000 par le VHB, dont 3 750 en sont déjà morts. Et 2 500 sont touchés simultanément par le VIH et une ou plusieurs hépatites ». Pour le mouvement d'aide aux victimes du VIH, « la loi de 1970 est caduque et meurtrière. Et elle continuera à tuer, directement indirectement, tant qu'on ne passera pas à un régime de reconnaissance des usages et de légalisation du marché ».
* Tél. 01.49.29.44.75.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature