L’hypothèse de départ était simple. Comme ils existe des troubles de la commande musculaire au cours de la maladie de Parkinson, la voix, l’élocution devraient en être affectées. Ce qu’a confirmé une équipe américano- israélienne. Shimon Sapir et coll y voient un moyen de diagnostic précoce de l’affection.
Alors qu’à l’écoute il n’existe pas de différence, un logiciel a mis en évidence des variations évocatrices. Il a été testé dans plusieurs circonstances. En analysant des phrases types enregistrées par des patients et des témoins, au cours de séquences de libre parole toujours entre des patients à un stade précoce et des témoins. Enfin chez des patients uniquement, au cours de discussion, avant et après orthophonie. Dans toutes les situations l’analyse informatique a désigné les sujets atteints, elle a même montré l’apport de l’orthophonie.
Journal of Speech, Language and Hearing Research, avril 2010.
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