Cliniques : les étudiants infirmiers retiennent leur souffle

Publié le 27/02/2014

Crédit photo : BURGER/PHANIE

La tension monte alors que le gouvernement doit publier vendredi au JO les nouveaux tarifs des cliniques privées qui rentreront en vigueur au 1er mars. Redoutant une nouvelle baisse cette année, la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) a appelé les cliniques privées à ne plus accueillir les étudiants infirmiers en signe de protestation. Seuls ceux qui doivent commencer leur stage à partir du 1er mars étant concernés.

Le ministère dans l’embarras

Embarrassé par cette situation « problématique », le ministère de la Santé a promis de « tout mettre en oeuvre » pour que chaque étudiant ait un stage. Le nombre d’élèves concernées s’élèverait à 7 000 selon le ministère. Chaque année, les cliniques privées accueillent en effet plus d’un tiers des étudiants infirmiers (35 000 sur un total d’environ 90 000), selon la FHP.

Vers des nouvelles manifestations ?

Or, les stages sont obligatoires pour valider le diplôme en soins infirmiers.Ces étudiants se sont d’ailleurs mobilisés au cours de manifestations qui ont eu lieu cette semaine. « Notre inquiétude est grande pour les étudiants qui risquent de se retrouver privés de stages, ou alors avec des stages à cinq, six, huit, dix, au détriment de la qualité pédagogique » a déploré la présidente de la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (Fnesi) Karina Durand. Les responsables de la Fnesi ont prévu de se réunir samedi pour envisager des actions « fortes ». Une manifestation d’ampleur nationale n’est pas exclue.


Source : lequotidiendumedecin.fr