Chirac : l'acte de prévention vaut un acte de soins

« Il n'est pas admissible qu'en raison de leur appartenance à un groupe social, certains de nos concitoyens aient une espérance de vie sensiblement inférieure aux autres. Nous ne remédierons pas à cette situation sans changer notre façon de penser et sans rémunérer l'acte de prévention au même titre que l'acte de soins », a déclaré Jacques Chirac en présentant ses vœux, le 8 janvier, aux « forces vives » travaillant dans les secteurs de l'économie et du social, ainsi que dans le milieu associatif. « De ce point de vue, précise le chef de l'Etat, il serait légitime et conforme à leur vocation que les taxes sur les alcools et le tabac contribuent à financer » une telle politique.