Ces médecins qui partent à l'assaut des mairies

Publié le 04/02/2001

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MUNICIPALES

L ES élections municipales sont traditionnellement l'un des scrutins favoris des Français avec l'élection présidentielle, l'un de ceux pour lesquels ils se mobilisent massivement. Mille fois analysées, les raisons de cet engouement tombent sous le sens. Il y a, entre le maire et ses électeurs, un sentiment de proximité beaucoup plus marqué que celui qui existe entre le député et les citoyens. Et chez l'électeur, il y a la conviction que l'élection municipale est celle qui aura le plus de conséquences directes sur sa vie quotidienne.

Parce qu'ils sont traditionnellement ancrés dans la vie locale, parce qu'ils connaissent bien les difficultés de la cité, parce qu'ils disposent enfin de réseaux locaux, les médecins figurent parmi les professions les mieux représentées dans les conseils municipaux.
Une fois encore, de nombreux praticiens brigueront les suffrages des électeurs lors des scrutins des 11 et 18 mars. Dans certaines villes, l'élections se résumera même, du moins au second tour, à un duel de médecins. C'est le cas à Toulouse, où le Pr Philippe Douste-Blazy, ancien ministre de la Santé et de la Culture, affrontera le socialiste François Simon, médecin généraliste, à Dole, où la ministre de l'Environnement, le Dr Dominique Voynet, essaiera de détrôner le Dr Gilbert Barbier, à Paris (13°, où le Dr Serge Blisko (PS) tentera d'arracher cet arrondissement à la droite représentée par le Pr Françoise Forette, qui est tête de liste de l'Union de l'opposition, Jacques Toubon étant en deuxième position.
« Le Quotidien » commence aujourd'hui, avec une carte de France de douze villes-tests où se présentent des médecins, la publication d'une série d'articles consacrés aux élections municipales, aux praticiens candidats, aux duels de médecins, aux pouvoirs des maires en matière de santé.

B. K.