Bilan médical positif pour Thomas Pesquet qui se réadapte de façon "rapide", selon son médecin

Publié le 05/06/2017
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Crédit photo : NASA/Bill Stafford/CC

L'astronaute Thomas Pesquet, rentré sur Terre vendredi, se réadapte de façon "rapide", ce qui lui a permis de retrouver son appartement de Cologne dès dimanche soir, a déclaré à l'AFP Brigitte Godard, son médecin à l'Agence spatiale européenne (ESA).

Le Dr Godard travaille au Centre européen des astronautes de Cologne (Allemagne). Elle a assisté à l'atterrissage de la capsule Soyouz vendredi après-midi dans les steppes du Kazakhstan. Elle est ensuite revenue en avion à Cologne avec Thomas Pesquet.

Elle explique dans cette interview l'avoir trouvé, à son aterrissage, "plutôt pas mal pour quelqu'un qui vient de passer plus de six mois dans l'espace et qui vient de subir l'impact du Soyouz touchant Terre." Et le médecin ajoute que le premier examen clinique qui a été mené sur placen'a montré aucun stigmate de son séjour". "Thomas n'avait pas de lésions cutanées qu'on retrouve souvent et qui sont dues au harnais utilisé par les astronautes pour courir sur le tapis roulant de la Station spatiale internationale", ajoute-t-elle.

Elle indique que, pour lui, "le plus difficile a été de retrouver la gravité après six mois en apesanteur. Pendant les premières heures, la gravité se manifeste sous la forme d'une force tellement forte qu'il semble impossible d'effectuer certaines tâches. De plus, le système vestibulaire est très affecté, avec des sensations de malaise lors des changements de position de la tête".

Dès samedi, jour de son arrivée à Cologne, et après une courte pause, Thomas Pesquet a ensuite subi une biopsie des muscles du mollet et de la cuisse. Mais le bilan médical n'est pas terminé pour autant : trois semaines d'examens médicaux sont prévues avec des spécialistes des principales disciplines : cardiologues, rhumatologues, neurologues, ophtalmologues, hématologues. Après ces examens médicaux et physiologiques en intensif, certains seront refaits au bout de quelques mois, six mois et un an.


Source : lequotidiendumedecin.fr