Editorial

11 septembre, les tests ADN continuent

Publié le 29/09/2014
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C’est une promesse faite aux familles des victimes des attentats du World Trade Center : ne pas stopper les recherches, continuer vaille que vaille et en profitant des progrès de la science à tenter d’identifier les quelque 22 000  restes humains collectés sur le site des tours jumelles effondrées.

Treize ans après, les services du médecin légiste de New York cherchent donc toujours à mettre des noms sur des fragments de disparus. Ils y parviennent au compte-gouttes. C’est ainsi qu’une victime belge – la seule de cette nationalité – vient d’être formellement reconnue : Patrice Braut, 31 ans à l’époque, était informaticien. Il travaillait le 11 septembre 2001 au 97e étage de la Tour Nord.

Le jeune homme a été identifié grâce à de nouveaux tests ADN, menés sur des restes découverts au cours des premières opérations de récupération effectuées à Ground Zero, en 2001 et 2002.

À ce jour, 60 % seulement des 2 753 personnes disparues dans les attentats new-yorkais ont pu être formellement identifiées, ce qui représente 1 639 personnes (Patrice Braut est la dernière en date, la précédente découverte remonte à mai). Pour 1 114 victimes, aucune trace n’a jamais été retrouvée. Les légistes travaillent sur exactement 21 906 fragments humains sur lesquels 7 885 n’ont pu, à ce jour, être attribués à quiconque.

K. P.

Source : Le Quotidien du Médecin: 9352