Finalisé il y a plusieurs mois, le rapport de l’IGAS vient d’être rendu public, au lendemain de la nomination d’un « M. tiers payant », Hubert Garrigue-Guyonnaud.
Cet IGAS de 62 ans va piloter la généralisation du tiers payant programmée à l’horizon 2017. Cette évolution est « techniquement possible » et « justifiée sur le fond », souligne ce document. L’IGAS estime que la dispense d’avance des frais permettrait une « simplification considérable des formalités de l’ensemble des assurés » et « un meilleur accès aux soins ». Le tiers payant généralisé allégerait aussi la pratique des médecins qui « n’auraient plus à apprécier la disponibilité financière » de leurs patients. Les délais de paiement devront être limités et la solution retenue ne devra pas entraîner de charge administrative supplémentaire, avertit l’IGAS. Les auteurs préconisent un « éclatement » des flux de facturation entre l’assurance-maladie et les complémentaires. La CSMF s’étonne des « conclusions enchanteresses » d’un rapport qui « laisse les médecins libéraux se débrouiller avec plus de 400 régimes complémentaires ». Le syndicat défend une solution monétique à débit différé.
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