Le vieillissement, une donnée inéluctable de l’expérience humaine, tend à être nié par les nombreuses promesses des bienfaits d’une bonne conduite et d’une certaine forme de consommation. Un mythe actuel est que l’on peut retarder le vieillissement, voire s’en affranchir, en adoptant des mesures telles que : l’exercice régulier, les nourritures mesurées, les additifs alimentaires, la chirurgie plastique et le botox.
Les « baby boomers » en font les frais, bombardés qu’ils sont par des messages laissant entendre qu’ils peuvent paraître, vivre et ressentir comme lorsqu’ils avaient 10, 20 ou 30 ans de moins.
« Toutes ces tentatives désespérées d’atteindre des standards irréalistes de jeunesse et de beauté ne sont pas dénuées de répercussions psychologiques », s’émeut le Dr Mary Doherty (Northwestern University, États-Unis).
Le déni de la transition entre l’âge adulte et celui de la vieillesse, étape qui fait partie intégrante de l’évolution humaine, est générateur de dépression et d’anxiété lorsque la réalité rattrape ceux qui veulent faire abstraction de leur destinée de mortel.
Un événement traumatique, un décès d’un de leurs pairs, et voilà les « jeunes soixantenaires » brutalement obligés de se mettre à réfléchir sur eux-mêmes et de regarder en face leur mortalité.
Une nouvelle source de troubles psychologiques et de dépression auxquelles les praticiens sont confrontés dans leur patientèle des nombreux « baby boomers ».
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation