La réforme « Obamacare », votée en 2010 aux États-Unis, entre dans sa phase concrète cette semaine. Les Américains dépourvus de couverture santé (ils sont environ 50 millions) peuvent se rendre sur Internet afin d’y chercher un contrat. Des sites proposent des offres plus ou moins avantageuses selon les États et le jeu de la concurrence.
Être assuré pour sa santé deviendra une obligation Outre-Atlantique à partir du 1er janvier 2014. Les réfractaires pourront écoper d’une amende à partir du 31 mars. Des aides publiques seront versées aux personnes les moins aisées pour payer les compagnies d’assurance (via un crédit d’impôt).
Un risque individuel à la charge de chacun
Cette révolution décidée à l’échelon fédéral, et actée pendant le premier mandat d’Obama, ne va pas de soi aux États-Unis, où la santé est perçue comme un risque individuel à la charge de chacun. La maladie est la première cause de faillite personnelle chez l’oncle Sam.
Les républicains, opposés à la réforme depuis la première heure, ont tenté d’obtenir un report de la mise en place de la loi. Vaine tentative qui se solde par la paralysie partielle du gouvernement depuis 24 heures, faute d’accord conclu sur le budget fédéral. Cette absence de budget entraîne des effets spectaculaires : 800 000 fonctionnaires américains sont au chômage forcé depuis 24 heures, et ce, pour une durée indéterminée.
Le président américain, contre vents et marées, garde le cap. « La loi sur l’assurance médicale abordable va de l’avant, son financement est déjà en place et vous ne pouvez pas l’interrompre », a déclaré Barack Obama à l’adresse des républicains.
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