Les droits des personnes handicapées mentales ne sont pas respectés malgré la législation internationale existante, adoptée par les pays de l’Union Européenne (UE). C’est ce que dénonce l’Agence des droits fondamentaux (FRA), à l’occasion de la publication de deux rapports.
La convention de l’Organisation des Nations unies (ONU) sur les droits des personnes handicapées est entrée en vigueur en mai 2008 et a été ratifiée par 21 pays membres de l’UE. Le texte se prononce notamment en faveur de l’autonomie des personnes handicapées et de l’égalité de leurs droits avec les personnes valides.
« Il reste beaucoup à faire pour que les droits des 80 millions de personnes handicapées que compte l’Europe soient respectés », a déploré Morten Kjaerum, le directeur de la FRA.
Les deux rapports incitent à favoriser l’insertion de ces personnes dans la société plutôt que leur placement en institution, et dénoncent l’exclusion et la stigmatisation dont sont victimes les personnes souffrant de troubles mentaux.
« Pour une vie autonome de bonne qualité, le non placement en institution doit aller de pair avec une réforme de la politique sociale » en matière de santé, d’enseignement et d’emploi, détaille la FRA se fondant sur une étude consacrée à l’autonomie et menée dans neuf pays de l’UE.
Selon ce rapport, les personnes handicapées mentales n’ont pas de réelles perspectives d’emploi, ce qui les rend dépendantes des aides publiques.
La FRA a également mis en avant « des expériences extrêmement négatives » à la suite de traitements et de placements involontaires, conséquences du manque d’informations, selon un second rapport, mené dans les 27 pays membres de l’UE ainsi que dans neuf autres pays.
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