Ne pas trop se poser de questions est-il un gage de bonheur? Il semble bien que oui, en tout cas pour ce qui est de la vie de couple. Des psychologues de l’UCLA (université de Californie, Los Angeles) nous disent qu’avoir des doutes avant le mariage, en particulier pour les femmes, est un facteur prédictif de divorce et d’une insatisfaction conjugale dans les années à venir.
On ne sait pas comment nos chercheurs ont présenté leur charmante étude aux 464 jeunes tourtereaux venant tout juste de se dire oui. L’amour doit rendre effectivement aveugle, car ils ont dit oui aussi à Justin Lavner et à son équipe, qui ne les ont pas lâchés (eux) pendant quatre ans. Tous les six mois, les enquêteurs venaient très naturellement s’enquérir de leur bonheur conjugal et d’un éventuel projet de séparation.
Et le verdict est tombé. Les femmes indécises avant le mariage divorcent 2,5 fois plus que les autres (pas si catastrophique que ça quand même en valeur absolue, 19 % versus 8 %). L’effet est moins prononcé chez les hommes (14 % versus 9 %), pourtant plus hésitants au mariage que les femmes. Pour Justin, il faut écouter sa petite voix intérieure – « vous vous connaissez vous-même, votre partenaire et votre relation mieux que quiconque » – et écouter ce que ces doutes ont à dire (sans renoncer nécessairement à son [sa] promis[e] !). Pour remonter le moral des fiancé(e)s perplexes, Justin Lavner cite Voltaire : « Le doute est un état mental désagréable, mais la certitude est ridicule. »
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque