Programmé du 24 septembre au 10 octobre au tribunal de grande instance de Paris, le procès de l’affaire des surirradiés de l’hôpital d’Épinal (Vosges) sera intégralement rediffusé en direct dans une salle du tribunal d’Épinal ouverte au public. Une première en France. « C’était une demande des victimes, car pour celles qui sont gravement atteintes, les déplacements sont longs et fatigants », justifie à l’AFP Me Gérard Welzer, avocat de parties civiles.
Lors de ce procès, deux radiothérapeutes seront jugés pour homicide involontaire, tandis que l’hôpital d’Épinal (en tant que personne morale), sa directrice, le directeur de l’Agence régionale de l’hospitalisation de Lorraine et la directrice de la DDASS (Direction départementale des affaires sanitaires et sociales) de l’époque comparaîtront pour omission de porter secours. Entre 1987 et 2006, au moins 5 500 personnes ont été victimes de surirradiations au centre hospitalier Jean-Monnet dont au moins une vingtaine sont décédées des suites de surdoses. À ce jour, 173 personnes se sont constituées parties civiles.
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