L’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) vient de rendre public son avis sur les valeurs toxiques de référence (VTR) du valproate de sodium. Elle conclut qu’« au vu des données disponibles auxquelles les experts ont pu avoir accès dans le temps court de l’expertise, le choix d’une VTR à seuil n’est pas remis en cause. »
Toutefois les experts signalent que « malgré un grand nombre de données existantes, aucune dose minimale en dessous de laquelle des effets sur la reproduction et le développement sont susceptibles de ne pas se produire, n’a pu être identifiée » et que « la VTR fondée sur la dose posologique minimale doit être revue au regard des nouvelles études publiées et des effets observés. »
L’ANSES avait été saisie le 29 juin par la Direction générale de la santé (DGS) pour réaliser l’analyse critique des VTR du valproate de sodium. La production de l’usine chimique de Mourenx (Pyrénées-Atlantiques) de Sanofi, qui produit de la Dépakine (valproate de sodium) avait été suspendue en début de semaine en raison des rejets toxiques émis.
De son côté, la CGT a réclamé une « fiche d'exposition » aux rejets toxiques pour les salariés de l'usine.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation