La proposition de loi autorisant la recherche sur l’embryon et les cellules souches, soutenue par le gouvernement et déjà votée au Sénat en décembre, sera examinée à l’Assemblée le 28 mars.
La proposition de loi du RDSE (à majorité radicaux de gauche) prévoit de passer du régime actuel d’interdiction de la recherche sur l’embryon avec dérogation à une autorisation encadrée. Elle a été largement adoptée au Sénat. Elle va être examinée dans le cadre d’une journée réservée du groupe des radicaux de gauche (radical, républicain, démocrate, progressiste).
La recherche sur les cellules souches a été interdite lors de la révision de la loi sur la bioéthique de 2004. Lors de la révision de 2011, le Sénat avait autorisé la recherche en première lecture avant que la mesure ne soit rejetée par l’Assemblée nationale. C’est ce même qu’a repris le RDSE en décembre. La proposition de loi autorise la recherche à quatre conditions : le projet doit être « scientifiquement pertinent », avoir « une finalité médicale », « ne pouvoir être conduit qu’avec des embryons humains » et enfin « respecter des garanties éthiques ».
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque