Tandis que la Haute autorité de santé (HAS) doit publier le 6 mars prochain ses recommandations de bonnes pratiques dans la prise en charge de l’autisme et des troubles envahissant du comportement chez les enfants et adolescents, le député UMP Daniel Fasquelle alerte sur des pressions que subirait la HAS et susceptibles de remettre en cause le contenu de ses recommandations. Daniel Fasquelle déclare être « en possession d’éléments » lui permettant « d’affirmer que la HAS est (…) victime de pressions, de la part des partisans de l’approche psychanalytique de l’autisme ». Selon les sources de Daniel Fasquelle, la HAS aurait « déjà fait passer les pratiques psychanalytiques des pratiques non recommandées aux pratiques non consensuelles ». Auteur d’une proposition de loi visant à interdire les pratiques psychanalytiques et président du groupe d’études parlementaire sur l’autisme, le député s’ « inquiète vivement d’une telle remise en cause de l’indépendance de notre plus haute autorité de santé ». Dans une lettre adressée au ministre de la Santé, il demande à Xavier Bertrand d’ « intervenir immédiatement pour mettre fin à ces pressions et faire en sorte que la Haute autorité de santé puisse finaliser son rapport en toute autonomie et dans la plus grande sérénité ».
AUTISME
Pressions sur la HAS
Publié le 27/02/2012
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9089
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