Le premier agent de réversion spécifique d'un anticoagulant oral d'action directe (NACO) à être autorisé en Europe, le Praxbind (idarucizumab), s'est vu attribuer une note d'amélioration du service médical rendu de 5, soit une absence d'amélioration, par la commission de la transparence de la haute autorité de santé (HAS).
La décision de la commission de la transparence, qui pèse lourd sur les chances de prise en charge par la sécurité sociale du Praxbind a été prise suite à l'examen des données de l'étude REVERSE-AD démontrant l'efficacité du Praxbind. La HAS a en effet estimé qu'elle n'était pas en mesure d'évaluer l'amélioration du service rendu de Praxbind, comparé aux prises en charge en cas d'urgence chirurgicale ou en cas de saignements menaçant le pronostic vital ou incontrôlé. En effet, seule une analyse intermédiaire des résultats de REVERSE-AD est disponible, et le critère principal d’évaluation est basé sur des biomarqueurs pour lesquels la corrélation avec l’effet du dabigatran est mal établie. Par ailleurs, le nombre de patients inclus est jugé trop faible.
La commission ne nie toutefois pas l'intérêt du Praxbind dans l'absolu puisque son service médical rendu est tout de même considéré comme important. La commission se déclare en attente de des résultats finaux de l’étude REVERSE-AD dont la fin est prévue en 2017.
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque
Autisme : la musique serait neuroprotectrice chez les prématurés
Apnée du sommeil de l’enfant : faut-il réélargir les indications de l’adénotonsillectomie ?
Endométriose : le ministère de la Santé annonce une extension de l’Endotest et un projet pilote pour la prévention