Après examen du budget 2011, clôturé à 19,711 milliards d’euros, il ressort que 223,3 millions d’euros de crédits destinés aux personnes âgées n’ont pas été dépensés en 2011. Leurs représentants accusent l’État de n’avoir pas tenu près des 2/3 de ses engagements et dénoncent une stratégie pour limiter la dépense.
Le ministère des Solidarités explique cet excédent principalement par des « retards dans l’installation de places nouvelles ». La CNSA reconnaît de son côté une sous-consommation de plusieurs enveloppes : les crédits alloués aux établissements et services médico-sociaux, au développement des pôles d’activité et de soins adaptés (PASA), à la modernisation et professionnalisation des services à domicile, aux études, recherche et innovation. La caisse avance aussi le gel de 73 millions d’euros dédiés au plan d’aide à l’investissement (PAI) et le surplus inattendu des recettes de la journée de solidarité (CSA) et de la contribution sociale généralisée (CSG). Pour 2012, les représentants des personnes âgées et handicapées demandent l’utilisation immédiate de ces réserves en faveur de l’amélioration de la qualité des soins et non leur dispersion dans des budgets globaux. Ils appellent à la relance du processus de médicalisation et à un moratoire sur la convergence tarifaire. Les représentants de l’État ont promis de dégeler les 73 millions d’euros du PAI.
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