Saisi par le gouvernement pour se prononcer sur la validité de l’étude sur le maïs transgénique NK603 du géant américain Monsanto, le Haut Conseil des biotechnologies (HCB) s’est engagé aujourd’hui à livrer une « analyse approfondie ». « Nous prendrons le temps nécessaire pour produire une analyse consistante sans impératif de calendrier », a déclaré à l’AFP le Pr Jean-Christophe Pagès, qui préside le comité scientifique du HCB et se méfie de « l’hypermédiatisation » de ces travaux. « Si on peut travailler vite en une semaine nous le ferons, s’il faut une semaine de plus on attendra : il n’y a pas de danger extrême », a-t-il estimé.
Le Pr Pagès, biochimiste, pilote un comité de six experts toxicologues et statisticiens extérieurs au HCB qui devront se prononcer sur la validité de la démarche scientifique de l’étude pilotée par Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen. Le Pr Pagès a refusé de se prononcer par avance sur les conclusions de l’étude mais il s’est insurgé contre « l’exploitation tout sauf scientifique des photos » de rats malades en remarquant qu’il s’agissait d’une « souche de rats qui développe spontanément des tumeurs ». « Toutes nos analyses seront rendues publiques et mises en ligne sur le site du HCB », a-t-il assuré. Le Haut Conseil des biotechnologies est une instance d’évaluation, d’expertise et de concertation indépendante.
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