Pas de lumière. De la pluie en quantité non négligeable. Des températures, comme on dit, bien « en dessous des normales saisonnières ». Avec ce drôle printemps, les virus d’hiver ont persisté. Les patients « météo-sensibles » se sont installés dans les salles d’attente. Les spécialistes – psychologues, épidémiologistes... – se sont relayés sur les plateaux de télévision pour expliquer pourquoi le mauvais temps empêchait les Français d’avoir le moral « au beau fixe ».
Et les médecins ? Il est probable qu’ils aient souffert eux aussi de ces mois d’avril et de mai pourris. La blogueuse docteurmilie a récemment raconté dans un réjouissant billet* combien l’hiver pouvait sembler long en médecine générale – « Je veux bien croire que c’est dur pour tout le monde et notamment pour les malades, mais c’est dur pour les médecins quand même... » – et surtout à quel point l’arrivée de la belle saison était un soulagement : « Les gens sont de bonne humeur, les dépressifs retrouvent un peu le sourire (et du coup son corolaire négatif : je ne peux plus me servir de mon argument choc "ça ira mieux quand il fera beau"), les personnes âgées remettent le nez dehors, on voit les enfants pour les certif’ de colonie, on parle vacances, les journées sont moins chargées... » Alors ? Le printemps ? C’est maintenant ?
* « Spring is coming », www.docteurmilie.fr/wordpress
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