L'emblématique maternité parisienne des Bluets, qui traverse une crise ayant culminé le mois dernier avec la perte de sa certification par la Haute autorité de santé (HAS), va pouvoir mettre de l'ordre dans sa gouvernance après un protocole d'accord.
Ce texte a été signé le 19 octobre par l'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France et par le gestionnaire de l'hôpital Pierre Rouquès/Les Bluets, l'association Ambroise Croizat, une structure de la fédération CGT de la métallurgie, également signataire. La CGT Métallurgie veut voir dans cet accord une « sortie de crise ».
Validé la semaine dernière par la commission médicale d'établissements (CME) des Bluets et établi pour six mois, ce protocole clarifie le rôle de l'association dans la gouvernance des Bluets.
Il stipule ainsi que la direction des Bluets « repose sur une direction administrative et une direction médicale ».
Il prévoit que « les équipes médicales permanentes du secteur maternité/salle de naissance seront renforcées ».
La maternité va devoir produire d'ici à un an un document intitulé « compte qualité », et une nouvelle visite de la HAS aura lieu avant le 31 octobre 2018 pour vérifier si elle a résolu les dysfonctionnements qui avaient donné lieu à la perte de sa certification le 21 septembre.
Pionnière de l'accouchement sans douleur en France, cette maternité réalise quelque 3 000 accouchements par an, possède un centre de planification familiale et d'IVG et une unité d'assistance médicale à la procréation.
La perte de sa certification ne l'empêche pas de poursuivre ses activités. Selon la direction, ses difficultés n'ont pas eu d'impact sur les inscriptions et les accouchements.
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