Dans une interview au journal « Le Parisien » du dimanche 8 janvier, Marine Le Pen a déclaré qu'elle était « plutôt opposée au tiers payant généralisé » qui fait peser sur les médecins « une gestion administrative considérable et engendre un coût ». La présidente du Front National envisage, si elle est élue présidente de la République, de dresser un bilan de cette réforme « et si ce bilan est négatif, et je pense qu'il le sera, de revenir dessus ».
Marine Le Pen a une fois de plus rappelé qu'elle voulait supprimer l'aide médicale d'État (AME) et proposer un délai de carence « pour tous les étrangers qui viennent travailler dans le pays ». « Ils devront cotiser quelques années avant de pouvoir accéder aux bénéfices de la protection sociale et de la solidarité nationale dans son ensemble », répond-elle.
Bras de fer avec les labos
Enfin, la candidate de l'extrême droite souhaite lutter contre la fraude sociale en instaurant une carte Vitale biométrique et « engager un bras de fer avec les laboratoires pharmaceutiques ». « Le prix de certains médicaments est déterminé non pas en fonction de leur coût de production, mais par rapport au niveau de remboursement appliqué dans le pays où ils sont commercialisés », précise la présidente du FN, qui veut également « démultiplier les génériques et la vente de médicaments à l'unité ».
Marine Le Pen, qui a organisé neuf conventions thématiques depuis septembre, dont une consacrée à la santé, doit présenter son programme présidentiel officiel en février.
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